Prise en charge de la douleur à la clinique : les carnivores et les NAC.

Tout comme nous nos compagnons à quatre pattes, à plumes et à écailles, ressentent la douleur.

         

Nous avons la possibilité de les soulager, plusieurs molécules existent sont notre disposition :

  • La famille des anti-inflammatoires stéroïdiens et non stéroïdiens
  • La famille des morphiniques et dérivés.
  • Les anesthésiques locaux

 

 

La douleur est inacceptable et elle est  une des ennemies de la récupération post traumatique. La cicatrisation sera moins bonne car l’animal ne remarchera pas, ne se nourrira pas, ne fera pas correctement ses besoins. Les fonctions vitales sont en jeu.

 

Lors de toute intervention chirurgicale, nous sommes à l’écoute de la douleur. Chacun reçoit un double traitement : des morphiniques (à base de dérivés de la morphine) et des anti-inflammatoires. Que ce soit pour un simple détartrage ou pour une intervention plus lourde et plus douloureuse (castration, laparotomie, tumeur mammaire, chirurgie osseuse…), la douleur est prise en charge.

Lors des interventions chirurgicales ou de toute anesthésie, votre compagnon se trouve sur un tapis chauffant, évitant une refroidissement, pouvant aggraver les sensations de douleur.

 

Le traitement est renouvelé à la demande de l’animal, chacun reçoit une analgésie adaptée à lui et à sa chirurgie.

 

La prise en charge de la douleur chez les NAC :

La douleur dans toutes les espèces  retarde la « remise en route » de l’animal mais sa prise en charge est une question de vie ou de mort chez les NAC.

 

Les rongeurs :  chez les herbivores ( lapin, cochon d’Inde et chinchilla) la douleur entraine un arrêt du transit intestinal et donc la mort en 2 à 3 jours. C’est pour cela que tout opéré d’une  de ces espèces est hospitalisé jusqu’au lendemain afin de le nourrir et de refaire à la demande des injections anti douleur en fonction de l’émission de crottes.

Les oiseaux : les symptômes de la douleur sont bien connus dans cette classe animale : oiseau en boule, yeux fermés, anorexie, mouvements de la queue… Les oiseaux peuvent mourir de douleur en aigü. Celle ci est présente lors des maux de ponte, des fractures, des insuffisances respiratoires. Ne pas la prendre en compte risque de compromettre la survie.

 

Les reptiles: même si les symptômes semblent frustres dans cet embranchement, les propriétaires savent que leur animal souffre : il ne mange plus, ne se déplace plus… On rencontre la douleur dans les pathologies de dermatologies bulleuses, les otites, les fractures, les maux de ponte… Les dérivés morphiniques en injectables permettent un retour rapide à l’alimentation et donc à la réparartion tissulaire.

 

Un traitement anti-inflammatoire vous est parfois prescrit pour votre compagnon à sa sortie d’hospitalisation si nécessaire.

N’hésitez pas à nous demandez conseils après toute intervention. Si l’animal semble être douloureux à la maison, nous lui prescrirons un traitement supplémentaire.

 

Clinique Vétérinaire Lagardette

10 rue Pierre Mendes France

33310 LORMONT

05 56 06 06 85